Georgii Agricolae: De Re Metallica (1556)

Extraits du Livre VIII


Méthodes de lavage relatives aux alluvions aurifères
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Les particules d'or peuvent aussi être capturées sur des cadres nus ou couverts.
Si les cadres sont nus, les particules sont capturées dans des poches, s'ils sont couverts elles s'accrochent à la couverture. Les poches sont faites de diverses manières, en fil de fer , avec de petites grilles fixées au cadre, par des trous creusés dans le sluice ou dans sa partie supérieure mais qui ne sont pas complètement percés. Ces trous sont ronds ou carrés, ce sont parfois des rainures qui tarversent le cadre. Les cadres sont quelquefois recouverts de peaux, de pièces de tissu ou de mottes de gazon, je les décrirai un à un.

Afin d'éviter que les sables aurifères ne débordent par les côtés, les laveurs fixent des rebords sur le côté des planches du cadre qui mesure 6 pieds de long pour 1 pied et un quart de large.

Le laveur pose alors des grilles de fer croisé et les fixe à leur jointure sur la planche du cadre avec des clous en fer. Il surélève l'entrée du sluice et y jette le sable à laver. Attrapant le sluice par les poignées qui sont à son entrée, il le remue d'avant en arrière pendant quelques temps dans le ruisseau ou la rivière. Ainsi, les petits cailloux et graviers s'écoulent vers le bas du sluice alors que les sables contenant les particules d'or restent dans les poches créées par la grille. Lorsque le contenu des poches à été secoué et récupéré, il est lavé à la cuvette. C'est ainsi qu'est lavée la poussière d'or.


A-Planche    B-Rebords    C-Grille ou fil de fer    D-Poignées


Méthodes de lavage relatives aux alluvions aurifères
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