La
Galsérane
ou rivière
de Montauriol:
A Fourques, qui doit son nom "aux fourches" créées par de nombreuses confluences, le Réart naît de l'union des eaux de L'Ille avec celles de la Galsérane qui draine le secteur de Montauriol, au toponyme fortement indicateur.
Gué
de
la Galsérane
à l'amont de Fourques:
en arrière plan:
Le massif du Canigou et
les collines des Aspres
la
Galsérane
à
Fourques
Comme beaucoup de cours d'eau pyrénéens, ce torrent est aurifère et charrie de l'or quand il lui arrive de couler. Il n'a encore jamais été cité comme tel à ma connaissance mais il a été orpaillé au XVIIème siècle sans être nommé:
Louis
Companio,
1861,
Histoire naturelle du Roussillon:
Comme la plupart des torrents du secteur des Aspres,la Galsérane est alimentée en or par ruissellement sur des paléo-dépôts retenus dans l'argile du quaternaire des terrains adjacents.
Ravinement
de
l'argile du
quaternaire
par des micro affluents:
Placer
immergé
de
la Galsérane à l'amont de Fourques,
parmi les grosses pierres:
Or de la Galsérane sur ce placer:
Taille réelle: 1,5
mm maxi
La prospection est difficile car ce cours d'eau est presque toujours à sec.
Les alluvions sont composées principalement de schiste et de blocs de quartz métallifères. Les sables lourds sont noirs et peu abondants, ils produisent de 5 à 20 points et fines pailllettes d'or par batée.
L'or de la Galsérane est peu roulé, quelques paillettes bicolores d'or mercureux sont présentes comme pour le Réart et la rivière de Llauro, témoins probables d'une exploitation de l'or alluvionnaire des Aspres dès l'Antiquité dans les secteurs du Mas Deu et de Fourques.
Autres placers immergés
de la Galsérane,
à l'amont de Fourques,
parmi les grosses pierres.
Or
de
la Galsérane
sur ces placers:
L'or bicolore et l'or gris
mercureux,
parfois amalgamé
sont ici très fréquents.
Sur
d'autres
placers de la
Galsérane, on ne rencontre pas d'or mercureux:
Paillettes, grains et petite
pépite de la Galsérane
Taille réelle: 3
mm maxi